Les LED sont le mode d’éclairage présentant la meilleure consommation énergétique. Elles ne renferment pas de substances dangereuses pour la santé, comme le mercure. Elles séduisent par une durée de vie incomparable, d’environ 50 000 heures (contre 1 000 heures pour les lampes à incandescence et 6 000 à 15 000 heures pour les lampes à économie d’énergie). Elles présentent le meilleur bilan environnemental. Elles sont aussi rapides et faciles à installer. Nombreuses sont les raisons pour enfin passer des lampes traditionnelles aux LED.
Pourquoi changer son éclairage pour des LED ?
Les ampoules LED (en français, diode électroluminescente) sont constituées d’une ou de plusieurs diodes d’éclairage et d’un interrupteur électrique alimentant l’ampoule en courant.
Les premières diodes électroluminescentes ont commencé à être utilisées au début des années 70 pour les solutions de signalisation. Mais depuis cette période, la technologie s’est nettement améliorée et a désormais conquis l’intérieur de nos maisons.
Equiper son éclairage en LED a longtemps été un luxe, mais aujourd’hui, grâce à une production massive de ces diodes, les ampoules LED sont devenues abordables. Ainsi le prix des LED a baissé de 94% entre 2008 et 2015. Sur www.reichelt.fr, retrouvez notre gamme d’ampoules LED, à des prix compétitifs : il est temps de changer vos luminaires !
La transition pour des LED est aussi rendue plus simple : le culot de ces ampoules s’adapte aux standards E27 ou E14, et la qualité de l’éclairage a été améliorée. Un autre avantage est l’absence de temps de latence lors de l’allumage, tel qu’on le connaît pour les lampes à économie d’énergie. Pour un usage domestique, il est également important de souligner que les lampes LED sont, en cas de secousses, plus robustes que les autres types d’éclairage.
La technologie LED fait la différence
Grâce à une économie d’énergie allant jusqu’à 90 % par rapport aux lampes à incandescence, la technologie LED représente le mode d’éclairage ayant la plus grande efficacité sur le marché. L’étiquette obligatoire mise en place par l’Union européenne au 1er septembre 2013 permet aux consommateurs d’identifier immédiatement la consommation énergétique.
Seules les technologies LED, particulièrement économes, peuvent bénéficier des nouvelles classes d’efficacité énergétique A+ et A++, et correspondent ainsi aux nouvelles normes.
Des ampoules adaptables à toutes les prises de courant
Afin de faciliter le changement vers un éclairage LED, les produits LED sont proposés avec l’ensemble des types de culots existants. Dans une maison, les modèles les plus répandus sont les culots à vis E27 et E14, dont la forme et la description remontent à Thomas Edison.
Le culot E27 était considéré comme le standard des ampoules à incandescence, ayant une puissance élevée exprimée en Watts, il est par conséquent largement répandu. Il est notamment présent dans les cuisines et les chambres à coucher en étant associé à un éclairage ponctuel, comme des lampes de chevet. Le modèle E14 correspond à des culots à vis étroits, utilisés le plus souvent pour des ampoules à incandescence en forme de bougie et caractérisés par une faible puissance en Watts. Les LED avec culot E14 et technologie à filament sont choisies de préférence pour des lampes ou des éclairages décoratifs, pour conserver l’allure d’une ampoule à incandescence traditionnelle, au niveau d’un lustre par exemple.
En plus des culots bien connus de la famille E, les LED peuvent également être proposés en association à des systèmes enfichables. L’alimentation électrique provient, dans ce cas, de deux fiches sortantes, ce qui explique parfois la qualification « à broche ». Concernant le culot G10, il s’agit d‘une fiche enfichable traditionnelle avec un verrouillage par rotation pour un écartement des fiches de 10 mm. Il est habituellement utilisé dans les salles de bain.
D’autres types connus de culots sont les modèles G4 et GY5.3, utilisés avec un courant de 12 V (basse tension), ce sont surtout les halogènes à réflecteur qui présentent de type de culots. Une autre forme est constituée des bandes et barres de LED : ces modes d’éclairage souples permettent un montage facile, de même que leur taille est facilement réglable. De cette façon, elles sont particulièrement bien adaptées pour des pièces, des placards ou des stands de salons professionnels.
Plus qu’une simple lumière : une couleur agréable

Sous le terme de couleur d’éclairage, on décrit la couleur d’une source de lumière fonctionnant de façon autonome. Il s’agit d’une dimension destinée à caractériser des modes d’éclairage, et elle est dans ce contexte essentiellement définie comme une température de couleur.
L’unité de température de couleur est le Kelvin, et décrit l’aspect de la lumière, au travers de différentes tonalités de couleur. Plus une personne a le sentiment qu’une lumière est chaude, plus la valeur en Kelvin est basse. Une bougie possède par exemple une valeur de 1 500 Kelvins. En matière de modes d’éclairage, la norme DIN 5035 distingue fondamentalement trois niveaux.
Une « lumière blanche chaude » décrit ainsi des couleurs de lumière plus chaudes dans un spectre compris entre 2 000 et 3 300 Kelvins. Les éclairages correspondant à une lumière blanche chaude sont adaptés à des espaces d’habitation ou à des locaux comparables des maisons, lorsque l’on souhaite créer une ambiance confortable. Une « lumière blanche neutre » décrit une lumière neutre dans un domaine compris entre 3 300 et 5 000 Kelvins. Les éclairages LED sont donc employés dans les espaces de bureau ou les espaces professionnels comparables. Les lumières « blanches de lumière du jour » (encore qualifiées de « blanches froides ») décrivent alors des éclairages de plus de 5 000 Kelvins. Les exemples classiques de leur utilisation sont des locaux industriels, d’autres locaux professionnels ou des magasins.
Informations utiles en matière d’intensité lumineuse
L’intensité lumineuse est définie à partir du flux lumineux. L’unité de mesure utilisée est le Lumen (abréviation lm, latin pour « lumière »), et elle décrit la quantité de lumière transmise dans toutes les directions par une lumière LED.
Plus une lampe LED possède une valeur élevée en Lumens, plus grand est le flux lumineux et donc la puissance de rayonnement. Pour garder l’exemple de la bougie : elle correspond à environ à 10 Lumens. Le niveau d’éclairage ne doit pas être confondu avec le rendement lumineux, puisque ce terme indique le flux lumineux produit en lien avec une puissance électrique donnée.
Dans le passé, la consommation électrique d’une lampe à incandescence (Watts) était donnée comme unité d’éclairage ; dans un souci de compréhension, l’équivalence a été gardée pour les LED. Les valeurs de comparaison correspondantes sont fixées dans le cadre d’une règlementation européenne.
Ainsi, vous trouvez dans chaque description commerciale de lampe LED la valeur de comparaison en Watt avec une lampe traditionnelle à incandescence.
Néanmoins, une conversion exacte entre les deux dimensions est assez complexe, puisque qu’en réalité elles ne sont pas véritablement comparables entre elles. Pour mieux comprendre ces différences, il est utile de disposer d’un tableau d’équivalence présentant pour chaque valeur en Lumens une approximation de la valeur comparable en Watts. Une règle empirique grossière indique qu’un éclairage LED de 500 Lumens correspond à une lampe à incandescence de 40 à 60 Watts, et qu’une lampe LED de 1 000 Lumens correspond à une lampe à incandescence de 75 à 100 Watts.
Éclairages LED à variateur
Les éclairages LED à variateur vous offrent la possibilité de mettre en place, chez vous, votre propre niveau d’éclairage, de façon souple, agréable, et individualisée. Grâce à des avancées rapides et des améliorations régulières dans le domaine des technologies LED, l’utilisation de variateurs est aujourd’hui techniquement beaucoup plus facilement réalisable.
- Les composants techniques de contrôle du variateur sont intégrés dans le culot de l’ampoule LED. Ce n’est donc pas l’éclairage qui fait lui-même l’objet de la variation, mais un dispositif d’allumage situé en amont et logé dans le culot. Les bandes ou les barres LED sont elles aussi proposées avec régulateur.
- Toutefois, il convient de veiller à la compatibilité des différents types de variateurs. Les lampes LED fonctionnent avec un courant continu.
- Les variateurs des lampes à incandescence traditionnelles et des lampes halogène à haut voltage (230 V) fonctionnent en revanche avec une régulation d’angle de phase ou de tension alternative.
- Il existe actuellement des fabricants comme Philips qui produisent des éclairages LED compatibles avec des régulateurs à coupure de phase.D’autres comme V-TAC proposent des alternatives sous la forme d’un variateur intégré au culot.
De cette manière, les éclairages LED peuvent être régulés sur plusieurs niveaux grâce à un simple interrupteur. Appuyer une fois sur l’interrupteur produit par exemple un éclairage de 100%, alors qu’appuyer deux fois règle sur un éclairage de 50%.
7 étapes pour obtenir le bon éclairage LED
Pour concevoir un éclairage LED adapté à vos besoins, suivez les sept conseils de reichelt :
1.Culots de lampe et forme de lampe
Vous souhaitez changer une lampe E27 ou vous avez besoin d’un culot E14 ? Consultez la description des culots des éclairages de substitution, de façon à disposer du bon type de culot LED. Par ailleurs, veillez à la forme et aux indications concernant la mise en place d’ampoules LED dans des dispositifs d’éclairages fermés. Pour ces derniers, il existe un risque d’accumulation de la chaleur produite dans le cas où l’espace libre ne serait pas suffisant.

Dans le cas où la lampe LED se trouve dans un lieu visible, il est important de choisir une forme qui, depuis sa conception, est adaptée à l’environnement concerné. Pour des lustres par exemple, des ampoules en forme de chandelles sont disponibles. Depuis 2015, sont proposées des LED à filament. Une lampe LED à filament contient typiquement 6 à 8 filaments, au niveau desquels 30 diodes lumineuses sont à chaque fois alignées. Elles s’inspirent du design des lampes à incandescence classiques.
2. Durabilité et cycles d’allumage
La durabilité des produits LED est sans égale. En moyenne, la durée de vie annoncée est de 25 000 heures, mais des durées de 50 000 heures ne sont pas rares. En plus de la durée de vie au sens strict, le nombre de cycles d’allumage est un élément déterminant en matière de durabilité. Un cycle d’allumage est accompli lorsque la lampe est allumée et éteinte une fois.
Si vous recherchez un mode d’éclairage pour des pièces fréquemment utilisées au cours de la journée, comme la salle de bain ou le couloir, vous devez choisir des LED permettant un nombre élevé de cycles, c’est-à-dire présentant une valeur située entre 50 000 et 100 000 cycles d’allumage.
3. Flux lumineux
Conformément à la règlementation de l’Union européenne sur l’interdiction des lampes à incandescence, chaque description de produit doit indiquer le flux de lumière en Lumens pouvant être fourni par la LED en remplacement d’une lampe à incandescence d’une puissance en Watts donnée.
La règlementation précise qu’une lampe LED doit fournir un flux lumineux sensiblement plus important qu’une lampe à incandescence comparable.
4. Température de couleur
Les éclairages LED offrent un plus large spectre de températures de couleurs que les lampes à incandescence classiques ou que les lampes halogènes.
Si vous souhaitez mettre des LED dans la chambre, la cuisine ou la chambre à coucher une atmosphère chaude et agréable, la température de couleur doit se situer entre 2 500 et 3 000 Kelvins.
Pour le bureau, une pièce de travail ou une salle de jeu, il convient de choisir un éclairage entre 4 000 à 6 500 Kelvins. Pour la cave, le garage ou les espaces extérieurs de votre maison, nous recommandons des produits entre 6 000 et 7 000 Kelvins.
5. Angle de rayonnement
Plus l’angle de rayonnement est faible, plus un point particulier sera éclairé avec intensité. À l’opposé, un grand angle de rayonnement est mieux adapté pour l’éclairage de grands espaces.
Si vous prévoyez de mettre en place plusieurs éclairages dans un même espace, il est préférable de choisir de faibles angles de rayonnement, pour une meilleure harmonisation.
Si vous faites un choix plus classique pour la source de lumière principale, au plafond par exemple, un éclairage possédant un large angle de rayonnement sera tout à fait adapté.
6. Indice de restitution des couleurs et spectre des couleurs
Plus l’indice de restitution des couleurs est élevé (abréviation : Ra), plus les couleurs sont restituées de manière authentique au niveau des objets éclairés.
Cette valeur est appréciée sur la base de 8 couleurs d’éclairage de référence, pour lesquelles une valeur de 100 Ra correspond à la fidélité maximale avec les couleurs. En association avec la valeur exprimée en Ra, le spectre des couleurs de produits LED donne une information sur la qualité d’une source lumineuse.
Plus le spectre comporte de couleurs, plus la restitution est de grande importance. Si vous choisissez un éclairage possédant une lumière chaude, il convient de veiller à ce que le spectre de couleurs présente une importante part de rouge. Au contraire, une lumière froide doit comporter une part importante de bleu.
7. Un variateur adapté
Il est fondamental de veiller à ce que les données techniques de l’éclairage que vous avez choisi indiquent la possibilité d’utiliser un régulateur.
Le régulateur par paliers ne présente aucun risque, puisque ses composants techniques sont entièrement intégrés dans le culot.
Si vous souhaitez contrôler la luminosité d’une lampe LED au travers d’un régulateur de coupure de phase, il convient au préalable de vérifier si cet éclairage est bien compatible avec ce régulateur.
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